Accueil > PRODUCTIONS > Connaître le territoire > Causses, Gorges et Plaine

Causses, Gorges et Plaine

Source : Travaux menés par l’Association Climatologique de l’Hérault depuis 1969 pour la partie héraultaise du territoire. La situation géographique (altitude) et climatique (méditerranéen, avec influence du relief) étant similaire entre la partie héraultaise et la partie gardoise des Causses Méridionaux, les constats dressés sur la partie héraultaise peuvent être étendus à la partie gardoise. Les données présentées ci-après corroborent les constats et analyses des techniciens des Chambres d’agriculture de l’Hérault et du Gard ainsi que de l’OIER-SUAMME.

Le climat du territoire
Le territoire des Causses Méridionaux, des gorges et du Lodévois bénéficie d’un climat méditerranéen marqué par l’influence des reliefs (Causses, Cévennes) et par l’influence océanique (au nord-ouest). La température annuelle moyenne constante diffère ainsi de 4,4°C entre Lodève et le Caylar.
Le territoire climat méditerranéen se caractérise par
 une sécheresse estivale avec chaleur,
 des pluies intenses automnales,
 une douceur hivernale,
 une grande variabilité annuelle.

La pluviométrie

Le territoire connaît 3 zones avec des gradients de pluviométrie allant d’une moyenne annuelle de 900 mm à 1 500 mm :
 les contreforts du causse du Larzac
 la partie centrale du causse du Larzac
 les causses gardois sous influence cévenole, l’ouest du causse du Larzac sous influence du massif de l’Escandorgue. L’influence océanique est aussi perceptible.
La pluviométrie du territoire présente une très forte variabilité interannuelle et intrannuelle sur chacune de ces zones.
Cumul annuel des précipitations :
 en 2003 : Le Caylar 800 mm ; Lodève : 650 mm
 en 1994 : Le Caylar 2 000 mm ; Lodève : 2 100 mm.
La pluviométrie ne semble pas affectée par une tendance globale, qu’elle soit à la hausse ou à la baisse des volumes de précipitations ou qu’elle concerne leur répartition saisonnière.
Les variations importantes de précipitations, entre secteurs du territoire et entre années, rendent ainsi difficile l’établissement de tendances d’évolution. L’imprévisibilité est la seule constante notoire.

Les températures
On constate une évolution des températures annuelles moyennes de 1,2°C entre 1977 et 2012 sur la partie héraultaise, avec une nette accélération du réchauffement depuis la fin des années 1990.
Ce réchauffement se constate surtout sur la période estivale, surtout depuis 2000. Il affecte légèrement moins la période hivernale.