Présentation

15 Communes sont concernées en totalité ou pour partie :
 Le Caylar (34)
 Le Cros (34)
 Lauroux (34)
 Pégairolles de l’Escalette (34)
 Les Rives (34)
 Saint Etienne de Gourgas (34)
 Saint Félix de l’Héras (34)
 Saint Maurice-Navacelles (34)
 Saint Michel (34)
 Saint Pierre de La Fage (34)
 Saint Privat (34)
 Sorbs (34)
 Soubès (34)
 La Vacquerie (34)
 Vissec (30).


Démographie

Entre 1968 et 1999, la population a augmenté sur toutes les communes à l’exception du Cros, de Pégairolles de l’Escalette, de St Félix-de-l’Héras et de St Michel. Mais si nous regardons de plus prés le pas de temps 1990-1999, seules deux communes ont vu leur démographie diminuer : Pégairolles-de-l’Escalette et St Félix-de-l’Héras.

Globalement, la population connaît une progression de 29 % (+ 571 habitants) entre 1968 et 1999. Mais cette analyse est à relativiser car elle est « faussée » par les chiffres des communes de piémonts qui ont leur village principal en dehors du site. Ainsi, si on ne prend pas en compte les données de Lauroux, Pégairolles-de-l’Escalette, St Etienne-de-Gourgas, St Privat et Soubès, on obtient une augmentation de 13 % (+ 120 habitants) entre 1968 et 1999 pour un total de 1 021 habitants en 1999.


Habitations

Entre 1968 et 1999, le nombre de résidences principales a augmenté dans toutes les communes à l’exception de St Michel. Mais si nous observons de plus prés le pas de temps 1990-1999, nous pouvons noter que le parc des résidences principales a augmenté dans toutes les communes à l’exception de Pégairolles-de-l’Escalette.
Si nous écartons les 4 communes citées précédemment pour resserrer notre analyse sur le territoire du Causse du Larzac, nous pouvons constater que le parc des résidences principales représente 430 habitations en 1999 (288 en 1968) et qu’il a connu une augmentation de 49 % entre 1968 et 1999.

Le nombre de résidences secondaires a lui aussi augmenté entre 1968 et 1999 mais, dans ce cas, dans toutes les communes.

Par contre, cette tendance est moins tranchée entre 1990 et 1999 puisqu’elle se traduit en :
 augmentation dans 5 communes (Le Cros, Lauroux, Les Rives, St Félix-de-l’Héras et La Vacquerie)
 stagnation dans 4 communes (St Etienne-de-Gourgas, St Maurice-Navacelles, St Michel et St Pierre-de-la-Fage)
 diminution dans 4 communes (Le Caylar, Pégairolles-de-l’Escalette, Sorbs, Soubès)

Si nous écartons les 4 communes citées précédemment pour resserrer notre analyse sur le territoire du Causse du Larzac, nous pouvons constater que le parc des résidences secondaires représente 462 habitations en 1999 (179 en 1968) et qu’il a connu une augmentation de 158 % entre 1968 et 1999. Ces deux facteurs (nombre important et forte augmentation) donnent des idées indicatrices sur le relationnel Homme/territoire et traduit le caractère attractif des causses pour des séjours ponctuels (vacances) ou plus assidus (week-ends) induisant de « nouvelles utilisations » du territoire en terme de cadre de vie, de lieux de repos et de tourisme (pratique des loisirs, visite de lieux divers…).


Reconnaissance, mesures de gestion, mesures de protection

Le Causse du Larzac méridional est :

  • inscrit dans l’entité "Causses et Cévennes" depuis 2011 au patrimoine mondial de l’UNECO dans le cadre des paysages de l’agropastoralisme méditerranéen. Reconnaissance mondiale
  • inscrit dans le réseau Natura 2000 pour sa biodiversité remarquable à l’échelle européenne dans le cadre de la Directive "Habitats - Faune - Flore" (site Natura 2000 Zone Spéciale de Conservation - ZSC) et dans le cadre de la Directive "Oiseaux" (site Natura 2000 Zone de Protection Spéciale - ZPS). Mesures de gestion
  • concerné par le site classé "Cirque de Navacelles et Gorges de la vis" et par le site inscrit "Abord du cirque de Navacelles et des Gorges de la Vis". Mesures de protection