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Paysages et agropastoralisme

« L’agropastoralisme sur les Causses Méridionaux : des hommes, des paysages »

Panneau n°1 : Les paysages caussenards
Les paysages caussenards résultent d’une histoire géologique très particulière. En effet, les roches calcaires fissurées et les dolomies qui composent les causses, ont subi au fil du temps les agressions du climat et de l’eau. Cette érosion a donné naissance à des reliefs karstiques (*) : avens, poljés, reliefs ruiniformes... typiques des causses.
Mais ces paysages ont aussi été façonnés par l’Homme, notamment par ses activités liées à l’agriculture (« agro ») et à l’élevage (« pastoralisme »).

Panneau n°2 : Du Paléolithique au Néolithique final
L’Homme semble avoir occupé les Causses Méridionaux assez tardivement puisqu’on ne trouve des traces de sa présence qu’à partir de la fin du Paléolithique (20 000 ans avant J.C). à cette époque, les populations vivent de chasse et de pêche.
Au Néolithique final (environ 3 000 ans avant J.C), l’Homme se sédentarise, élève des animaux et exploite le milieu.
Quels paysages trouve-t-il lorsqu’il s’installe sur les causses ?

Panneau n°3 : Du XVIIIème siècle...
La présence humaine culmine. De cette exploitation intense et de l’accroissement de la pression pastorale naît la typicité des paysages caussenards.

Panneau n°4 : ... au début du XIXème siècle
Les ovins sont particulièrement bien adaptés aux rudes conditions des causses et représentent la partie la plus importante du cheptel.

Panneau n°5 : Au début du XXème siècle
Comme partout en France, les habitants partent s’installer en ville. Cet exode rural massif a pour conséquence une déprise agricole et marque le début du déclin de l’économie traditionnelle caussenarde. Les milieux s’embroussaillent à certains endroits car les terres ne sont plus pâturées ou cultivées.

Panneau n°6 : A partir de 1980
La tendance s’inverse, le pâturage redevient l’essentiel de la nourriture des troupeaux. Les parcours abandonnés sont à nouveau pâturés par des brebis et des vaches mais aussi par d’autres animaux comme des chèvres, des chevaux, des lamas, des bisons ou des ânes. Lorsqu’il y a trop d’arbustes, des travaux mécaniques, dits « de débroussaillement », sont réalisés pour ouvrir les milieux.

Panneau n°7 : Agropastoralisme et territoire
Maintenir les activités agropastorales : un objectif partagé par tous les acteurs du territoire.
En empêchant la forêt de repousser, les troupeaux œuvrent pour la biodiversité car ils permettent à de nombreuses espèces animales et végétales remarquables de venir vivre dans ces espaces ouverts qu’elles apprécient tout particulièrement. Ils œuvrent aussi pour le maintien d’une identité territoriale dite de « causse » composée d’étendues d’herbes parsemées de buissons (pelouses) et la diminution des risques incendie.

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