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Elevage / agropastoralisme

Les principaux systèmes d’élevage représentés sur ce territoire sont :

  • Des élevages ovins laitiers
    Présents surtout dans la partie nord (Causse Noir et Causse Bégon) et ouest du Larzac méridional, ces élevages combinent les ressources naturelles et cultivées pour l’alimentation des troupeaux. Soumis pour la plupart au cahier des charges de l’AOP Roquefort, ils valorisent par exemple pour un troupeau de 700 brebis laitières, 400 ha de parcours, 80 ha de prairies temporaires et 20 ha de céréales.
  • Des élevages ovins allaitants
    Ces élevages basent toute l’alimentation du troupeau sur le prélèvement au pâturage de ressources spontanées (parcours) et cultivées. Ils sont parfois complémentaires d’un atelier ovin laitier. Pour un troupeau de 600 brebis, 360 ha de parcours et 70 ha de prairies et cultures sont nécessaires.
  • Des élevages bovins allaitants
    Ces systèmes sont pour la plupart en plein air intégral, avec un pâturage sur parcours tout au long de l’année, complété par des apports de fourrage en période hivernale principalement. Les tailles de troupeau sont variables, selon que l’élevage est spécialisé ou non (beaucoup d’ateliers élevage bovins allaitants en complément d’un atelier ovin laitier). En moyenne, on trouve des troupeaux de 50 vaches valorisant 20 ha de surfaces fourragères dédiées au foin et environ 200 à 300 ha de parcours.
  • Des élevages équins
    Surtout dédiés à l’élevage de chevaux de sport, ils utilisent de grandes surfaces de parcours notamment pour l’alimentation des juments poulinières et des jeunes poulains. Par exemple, pour un élevage comportant environ 35 chevaux en moyenne, les surfaces valorisées sont de l’ordre d’une vingtaine d’hectares de cultures fourragères et de 80 ha de parcours.
  • Des élevages caprins fromagers
    Quelques élevages de chèvres sont présents au cœur du territoire ou en proximité. Ils valorisent au delà de quelques surfaces fourragères de base en fond de vallée des parcours sur les coteaux et sur les causses. En moyenne, 50 chèvres permettent de mettre en valeur 3 à 5 ha de surfaces fourragères et de 100 à 150 de parcours.

Cette forme de valorisation du territoire par une activité économique est à l’origine de la l’inscription des Causses et des Cévennes au Patrimoine Mondial de l’UNESCO, dont les Causses Méridionaux font partie. Le maintien des exploitations et de leurs pratiques agropastorales est donc un enjeu fort pour le maintien des espaces ouverts à forts enjeux environnementaux et la préservation des paysages emblématiques des causses.